Artemis la femme sauvage - 17 octobre 2019

Jour 17 : Artémis la femme sauvage

 

Bonjour les Beautés de la Terre

 

Aujourd'hui je vous partage une intense vibration. Celle de la musique de Lindsey Stirling associée à la puissance de l'archétype féminin de la femme sauvage incarnée par la Déesse Artémis en nous.

Je suis l'évolution de cette musicienne particulière depuis des années. Initialement, son côté fée sautillante et espiègle me plaisait beaucoup... Hier soir, en visionnant "par hasard" les images de son clip, mon ventre a vibré. C'est la première fois que je la vois dans ce registre plus profond, ancrée à la terre, à la grotte. Je vous laisse découvrir dans la vidéo.

Les images sont d'une beauté ... Merci Lindsey de nous offrir cette ode à la femme sauvage, indomptable, libre en nous et si belle.

La femme connectée à sa nature sauvage, à son clan, comme la déesse Artémis, hurle à la Lune ses cris de louve et de femme guerrière dans ce monde en mouvement, hurle son appétit de vivre, hurle son désir de recontacter sa vulnérabilité en sécurité, hurle son ras-le-bol du saccage de notre planète et de ses habitantes, hurle ses aspiration à une paix nouvelle, une Nouvelle Terre respectueuse de chacune, hurle ses revendications d'intégrité physique, émotionnelle, psychique, hurle sa liberté d'être qui elle est, dans ses rythmes, dans ses va et vient, dans ses peurs et ses joies, dans son côté louve, dans sa jouissance, hurle aujourd'hui pour ne plus avoir à le faire. Pour que la liberté ne soit plus un questionnement sans cesse piétiné, ni un doute insidieux qui muselle la parole de vérité mais bien un état d'être, une évidence, quotidienne.

Alors, quand les artistes participent de cela, on ne peut que partager et remercier.

 

Pour que les femmes debout, rayonnent et agissent dans le monde avec leur cœur et leurs talents.

Pour être vivante, créative, autonome, joyeuse, ancrée... habiter pleinement votre corps de femme, vous sentir chez vous en vous. Libre.

 

Caroline SIMON

Accompagnatrice du féminin / Énergéticienne / Formatrice / Créatrice d'objets d'intention / Semeuse de Beauté/Auteur.... heureuse !

 

https://www.youtube.com/watch?v=VsN7E35LpJE

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Commentaires: 1
  • #1

    Anwen (mercredi, 26 février 2020 12:05)

    Hertha ou Artémise
    Les grandes Déesses ont toujours une multitude de surnoms. Celle qui nous occupe est surnommée Herta, mot qui veut dire jardin.
    N'est-ce pas pour rappeler le Jardin des Hespérides, l'Age d'or dans un Eden, symbole qui représente la vie heureuse de la première jeunesse ? Ce qui le prouverait, c'est que Herta est appelée Sainte Mère. Les Latins, qui ne remontent pas si haut, ont donné, de ce nom, une autre explication ; ils nous disent que l'habitude qu'avaient les druides de faire leurs cérémonies religieuses dans les forêts se transmit aux peuples chez lesquels ils émigrèrent. « Les Germains, dit Tacite, les Perses, dit Hérodote, n'avaient point de temples abrités ; les uns en Europe, les autres en Asie se sont fait une religion de renverser les constructions en pierre, où l'on prétendait renfermer la Divinité. Les uns étaient disciples de Herta (de ce nom on fit Huerta, jardin), les autres appelés Artœis. Or Herta, dit Tacite, n'avait pour temple qu'une forêt. » (La forêt des Ardennes).
    Herta était la Déesse des Suèves, et jamais, dit Tacite, aucun homme ne parut en sa présence nisi vinculo ligatus, sans porter le collier de l'ordre. C'est dans le même sens que d'autres lui donnaient le nom de Diane, qui dérive de Dienen, servir, et désigne la Déesse dont on était le serf.
    Au midi de la Baltique se trouvaient des hommes menant la vie druidique, et liés au culte de Herta ; Tacite les appelait Semmones, mais plus vulgairement on les appelle Germains.
    Les mots qui signifient « morale » en celtique, en latin, en grec, ont aussi été pris pour désigner la vie druidique. En Celtique, Sitten, qui veut dire mœurs, a fait nommer Sitones les druides des îles Scandinaves ; dans la Thrace ils étaient de même appelés Sithones ; ils étaient voisins des Semmones, et comme eux sous la domination d'une femme (Tacite, Germania). (C'est de ce mot Sitones qu'on a fait Sidonia, Sidon.) Sidi est un terme honorifique qui ne s'adresse qu'au personnage de qualité.
    La Déesse Herta fut appelée Herta-Meisse par les peuples de la Méditerranée, qui écrivaient Artémise, et, comme « Hert » signifie cerf, on donna à Diane cet animal comme emblème.
    Meisse signifiait jeune fille, d'où Miss.
    M. Cailleux fait venir l'Arthémise persique de Herta-Mise. Et il ajoute : « Arthémis serait le nom de la Sibylle de Delphes, appelée aussi Daphné, nom donné aussi à Diane ».
    Arthémis serait une variante du nom de la Déesse Arété consacrée comme Déesse. Elle est citée par Jacob Bachofen, qui dit qu'Eusthate considère son histoire comme une fable.
    On a fait d'Arthémise une reine d'Halicarnasse qui se serait distinguée au combat de Salamine. Puis on a donné ce nom à une reine de Carie (IVème siècle avant notre ère), célèbre par sa douleur à la mort de Mausole, son mari, et par le monument qu'elle lui éleva, monument connu sous le nom de Mausolée.
    Tout cela, c'est de l'adaptation masculiniste, c'est-à-dire grecque.
    On nous parle aussi de la fontaine d'Aréthuse où coulait la source sacrée, et on la place dans une île de la mer de Sicile. Ce serait encore le souvenir de l'ancienne Déesse.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
    Cordialement.